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Le prisonnier de la planète Mars & la guerre des vampires

18 Avril 2013 , Rédigé par Franck Cassilis Publié dans #chroniques

lerouge_martineau_1966.jpgParus en 1908 puis 1909, ces deux romans - formant ce qu'on pourrait appeler le cycle Robert Darvel - font partie des chefs d'oeuvre du grand auteur populaire que fut Gustave Le Rouge (1867-1938).

Ils narrent les péripéties incroyables d'un certain Robert Darvel, scientifique de génie et homme d'action égalant sans problème Indiana Jones à son meilleur. L'intrépide héros qui cherche à entrer en communication avec la planète Mars va se retrouver propulser là-bas, par le truchement d'un artifice des plus incongrus.

Pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte, disons seulement qu'un certain brahme et ses nombreux fakirs aux immenses pouvoirs mentaux, aidés en sus par une machine élaborée par le Sieur Darvel en personne, rendront l'improbable voyage possible.

La Mars de Le Rouge est habitée; son climat y est respirable. Mais des forces maléfiques rôdent qui obligeront l'énergique Robert Darvel à déployer tous ses talents pour les combattre. Nombre d'alliés le soutiendront depuis notre bonne vieille Terre (si si c'est possible, lisez les livres!) : Ralph Pitcher, confrère et ami de longue date de Darvel, Miss Alberte, milliardaire éprise du beau Robert, mais aussi le commandant Wad ou l'ingénieur Bolenski...

Le style d'écriture est fluide, rythmé, dense, avec une naïveté jamais agaçante, les parties descriptives sont de merveilleux petits poèmes en prose et les démonstrations scientifiques (souvent capillo-tractées) pas barbantes pour un sou.

Cette formidable association de savanturiers va vivre moult péripéties donc. Cette anticipation ancienne (ou vieille science-fiction ou encore récit merveilleux scientifique - vous avez le choix) a le charme des romans-feuilletons et d'aventures coloniales propre à la période. Ce qui en rend la lecture encore plus passionnante et on oublie les invraisemblances scientifiques que j'ai presque considérées de façon onirique, lyrique même. Parfois on est à la limite de la fantasy.

Ce qui n'est vraiment pas pour me déplaire...

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